Un des rares livres de photos publiés chez MéMo. Avec des mots simples mais bien choisis, c'est une déclaration d'amour que l'on peut lire à ses enfants, ses parents, son amoureux... À l'origine, l'auteure l'a écrit pour son père. Très poétique, c'est franchement le petit livre facile à offrir parce que tout le monde y trouvera quelque chose. Comme des instants volés, à chaque photo son souvenir et pour chaque lecteur les siens.

C'est le dernier tome d'une trilogie. Tendres, poétiques ou drolatiques, de petites tranches de vie comme on aime à les raconter. C'est joli, coloré. Je pense que ça a été dessiné au crayon. Le style est un peu naïf mais en même temps très travaillé. L'auteur est toute jeune mais elle maîtrise déjà bien son art, je trouve. À partir de 4 ans.

Cette réédition de 1964 est un bonheur à raconter! C'est rythmé et les enfants adorent ! Un coup sur deux, des doubles-pages en noir et blanc (petits malheurs) et des double-pages en couleurs (grands bonheurs). En plus, tous se termine par un immense anniversaire... C'est vous dire ! À partir de 3 ans.

Décadentes (un peu), frivoles (beaucoup) mais aussi passionnément créatives, les années 80 n'en finissent pas d'être à la mode. Ce roman sans doute largement autobiographique leur rend hommage d'une bien jolie façon. Entre new-wave et disco, punk nihiliste et chanson réaliste, c'est le parcours d'un jeune homme chic qui rêve de se faire une place dans le monde et prend le risque de s'y griller les ailes. La petite musique de Benoît Duteurtre sonne toujours aussi juste et j'ai dévoré ce livre.

C'est enlevé, franchement drôle, vaguement mélancolique et truffé de références musicales... si bien qu'à la fin, je me suis rué sur mon walkmann et mes cassettes de James Brown, Devo et autres Talking-Heads. La nostalgie, ça a aussi du bon !

Plus qu'un roman, un docu-fiction : c'est l'histoire de la Guerre de Bosnie vue par les bourreaux, ou plus exactement, par les enfants des bourreaux serbes. Se succèdent tout un tas de témoins, tous du mauvais côté, tous Serbes. Le ton est neutre, l'auteur ne juge pas mais tente de comprendre et de faire comprendre. Pour ce, il a pris le recul nécessaire afin que le lecteur puisse se forger une idée. En lisant ce livre, on découvre que notre connaissance du conflit est... très vague. Lionel Duroy nous remet les idées en place. Rien que pour cela, je le conseille !