Pénétrez le vaste domaine d'Hauterive, résidence estivale de la richissime famille Bellamy. Avancez et percez les apparences de cette lignée si parfaite. Parcourez les majestueux couloirs où des regards teintés de jalousie vous croiseront. Explorez les pièces du manoir où la condescendance et les intrigues font partie du quotidien. Arrêtez vous, méfiez vous, car le corps sans vie étendu pourrait vous hanter si vous persistez.

La nuit d'orage à Hauterives dévoile un huis clos survenu deux mois avant un meurtre au sein du manoir des Bellamy. À travers cette histoire, la famille en apparence parfaite révèle ses tourments cachés. Nous développons une compréhension nuancée des personnages, suscitant à la fois l'affection et le dédain envers certains d'entre eux.
L'intrigue ne se concentre pas sur la résolution d'un meurtre mais plutôt sur la progression menant à cet événement. À mesure que l'été avance, les tensions familiales croissent, tout comme l'orage menaçant. Aucun personnage n'est vraiment bon ou mauvais ; chacun est complexe, avec ses faiblesses et ses défauts.
Ce roman est structuré en trois actes bien définis : le premier se déroule au rythme d'une matinée estivale, encore assez fraîche pour accomplir les tâches quotidiennes. Le second, marqué par des moments étirés, évoque un après-midi brûlant, rendant toute activité épuisante. Enfin, le dernier acte se présente comme une soirée d'orage explosive.
À mesure que les pages défilent, le rythme s'intensifie, les tensions montent et le ton devient impitoyable. Toute la splendeur, toute la perfection se révèlent finalement être de simples illusions, des trompe-l'œil.
Un récit imprégné de suspense et d'hypocrisie, conçu pour ravir ses lecteurs !

Akane est une jeune fille qui a grandi en admirant son père qui pratique le Rakugo, un spectacle humoristique. Mais, un jour, alors que celui-ci passe enfin l'examen pour avoir le grade ultime dans cette discipline, tout s'écroule : Issho, maître incontesté et juré, déplore sa représentation et lui refuse le titre, pire, il le bannit du monde du Rakugo. Mais Akane est bien décidée à reprendre le flambeau et à prouver à tout le monde que son père aurait mérité le grade.
Dans notre culture, le Rakugo peut être représenté par le stand-up, un spectacle de comédie centré sur un seul artiste. Ce spectacle Japonais est mené par un Rakugoga qui s'exprime à genoux, il raconte une histoire aux multiples dialogues, où les expressions et les intonations de voix sont très importants pour faire comprendre au public les différentes émotions et personnages.
Même si cette pratique vous est complètement inconnue, comme moi, n'ayez pas peur! Le fil de l'histoire saura tout de même vous emporter dans ce petit bout de Japon.
Un manga qui sort du lot, où l'on apprend à connaître l'art du Rakugo. Un milieu qui peut paraître très masculin mais Akane compte bien y faire sa place ! Le personnage principal est haut en couleur, drôle, souriante, pleine d'entrain et d'énergie, ce qui donne une vraie dynamique au manga. On en apprend énormément sur cette discipline et c'est très intéressant de voir évoluer la jeune fille en son sein, bien qu'elle ait un talent inné, elle se rend très vite compte que ce n'est pas si facile de se faire une place dans ce monde.
Un magnifique mélange entre les traditions, l'humour et la soif de revanche.

Juin 1989, un terrible massacre a lieu, un homme est coupable d'avoir empoisonné toute une école primaire, faisant 21 morts. 28 ans plus tard, Shin, souffrant des crimes de son père, veut alors comprendre les faits et se rend sur le lieu même de l'incident. Sur place, un étrange brouillard l'emporte dans le passé, quelques mois avant ces meurtres. Le but de Shin est simple à présent : modifier le passé et empêcher le massacre.
Mais, le mythe de Thésée raconte qu'à sa mort, les Athéniens ont entretenu son bateau au fil des années en changeant les planches usées par des neuves, jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus une seule d'origine. Mais peut-on décemment dire que ce bateau reste celui de Thésée ?
Un manga qui mélange le polar et le fantastique avec un ensemble très bien ficelé. Le graphisme nous plonge encore plus dans l'univers et contribue à une ambiance oppressante tout du long. Au-delà d'un polar qui vous donne envie de plonger dans cette enquête la tête la première, c'est aussi un récit sur la quête d'identité, traité avec beaucoup de sensibilité.

Alors que leur seul moyen de communiquer est la langue des signes pour ne pas se faire repérer par des monstres nocturnes, Lame, un jeune qui habite caché avec un groupe, va faire la rencontre d'une femme qui bouleversera leurs vies. Elle va leur apprendre qu'il existe une cité où le soleil se lève et où les monstres ne sévissent plus.
La langue des signes est mise en avant dans ce manga, et bien que dessiner la langue des signes peut être difficile pour la compréhension, le mangaka a trouvé la bonne manière de le faire et ça rajoute un côté vraiment intéressant.
Les décors sont jolis et certaines planches sortent vraiment du lot, avec un scénario qui va à son rythme. Un premier tome qui ne nous en dit pas beaucoup mais qui n'hésite pas à laisser à la toute fin de quoi nous donner envie d'y retourner.

Coco n'est qu'une enfant et pourtant elle vit toute seule, accompagnée de son fidèle chat qui n'est pas tout à fait un chat. Tout le village se méfie d'eux mais ça ne dérange pas le moins du monde cette petite fille qui ne veut qu'une chose, s'amuser avec Kuro, qui n'est pas tout à fait Kuro.
Un manga en 3 tomes qui vous emmène au fil des pages dans le quotidien de Coco et sa routine amusante, pourtant il y a quelque chose de bien plus sombre qui se cache au sein de ce manoir.
Plongez dans cette énigme qu'est Kuro et son adorable propriétaire avec des pages en couleur et des flashbacks qui vous en révéleront plus sur leur passé étrange.